Solar Discs in the Architecture of Byzantine Constantinople: Examples and Parallels

Abstract

Cette étude examine la présence des disques solaires dans l’architecture byzantine et serbe du Moyen Âge tardif. Les principaux objectifs de l’article sont d’offrir une approche différente de l’interprétation de l’extériorité et d’analyser le positionnement spécifique des disques solaires. Les exemples de Constantinople offrent un puissant stimulant pour poursuivre la recherche sur ce sujet. La position des disques dans les zones supérieures permet detirer des conclusions plus précises sur le caractère purement divin du motif caché derrière apparence géométrique « stricte ». Par rapport aux motifs peints conservés, tant dans les manuscrits enluminés que dans les décorations de fresques, certains aspects spécifiques de ce motif renvoient non seulement à la vision du Soleil mais aussi aux images apocalyptiques. Tous les exemples mentionnés sont reconnaissables à leurs délicats stimuli architecturaux dont le mode d’exécution provoque une illusion d’optique dans l’œil du spectateur. Le paradigme derrière le motif solaire pourrait remonter à Dorothée de Gaza et à Cosmas Indicopleustès. Matérialisé en brique de façon circulaire, ce motif représente en fait le même mouvement qui est représenté dans toutes les formes circulaires à l’intérieur de l’église, incarnant la liturgie pratiquée dans les cieux comme sur la Terre en dessous. La vision du Dieu comme soleil et lumière explique la raison du positionnement dans les zones supérieures de l’église. C’est la fin du voyage spirituel du croyant, mais cette vision est vibrante et synchrone avec d’autres motifs exécutés autour du disque solaire.