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dc.contributor.authorMelić, Katarina V.-
dc.date.accessioned2025-01-15T13:15:22Z-
dc.date.available2025-01-15T13:15:22Z-
dc.date.issued2024-
dc.identifier.issn18201768en_US
dc.identifier.urihttps://scidar.kg.ac.rs/handle/123456789/21934-
dc.description.abstractLa parole du bourreau nazi est rare dans la littérature. Bien avant Jonathan Littel ou Laurent Binet, Robert Merle publie en 1952, en pleine période d’amnésie collective, un roman La mort est mon métier qui passe assez inaperçu : il est jugé comme politiquement incorrect pour deux raisons : il remet en cause les « interdictions » majeures – écrire de la poésie après Auschwitz, fictionner les camps et présenter un récit qui n’est pas celui d’un témoin survivant, mais d’un bourreau. Cette étude a pour but d’analyser pourquoi Robert Merle donne la parole au bourreau nazi, Rudolf Hoess/Rudolf Lang, commandant du camp de concentration d’Auschwitz. Dans son portrait du bourreau, Merle anticipe le concept de la « banalité du mal » d’ Hannah Arendt. Sa représentation du bourreau ne correspond pas au stéréotype du SS monstrueux et démoniaque : nous verrons dans notre analyse que, dans l’autobiographie fictive de Rudolf Hoess, Robert Merle adopte le point de vue du bourreau et fait un portrait en contre-exemple, celui d’un homme banal, ambitieux, dénué de sentiments et d’empathie, grimpant les échelles du parti nazi pour devenir un des architectes de la « solution finale » de la question juive.en_US
dc.language.isofren_US
dc.publisherUniversity of Kragujevac, Faculty of Filology and Artsen_US
dc.relation.ispartofNASLEĐE: časopis za književnost, jezik, umetnost i kulturuen_US
dc.rightsCC0 1.0 Universal*
dc.rights.urihttp://creativecommons.org/publicdomain/zero/1.0/*
dc.subjectBourreauen_US
dc.subjectbanalité du malen_US
dc.subjectnazismeen_US
dc.subjectZone d’intérêten_US
dc.subjectLa mort est mon métieren_US
dc.subjectRobert Merleen_US
dc.subjectRudolf Hoessen_US
dc.subjectAuschwitzen_US
dc.titleD ’UN HOMME QUELCONQUE À UN BOURREAU: „LA MORT EST MON MÉTIER“ DE ROBERT MERLEen_US
dc.title.alternativeOD OBIČNOG ČOVEKA DO ZLOČINCA: SMRT JE MOJ ZANAT ROBERA MERLAen_US
dc.typearticleen_US
dc.description.versionPublisheden_US
dc.identifier.doi10.46793/NasKg2458.097Men_US
dc.type.versionPublishedVersionen_US
Appears in Collections:The Faculty of Philology and Arts, Kragujevac (FILUM)

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